S’asseoir le soir devant sa feuille blanche, remplir son pinceau d’une couleur un peu crémeuse et oser… avancer sur ce chemin aléatoire de l’eau.
Ma prière est toujours instantanée, sans calcul, sans dessin préalable, alla prima. Elle « monte » au fur et à mesure que les couleurs et les formes me donnent tout à coup un sujet !
Alors la ligne et le dessin prennent le relais et ma prière se finit avec la fin du cycle de l’eau. Si souvent je déchire, je reste parfois étonné par mon « travail » et toute la nuit j’en rêve, pour le matin, de quelques traits précis, le fixer et signer.